Enfin, le département de la Charente vint à la gratuité.
Ce département avec son accès payant pour accéder aux registres de l’état civil ou aux paroissiaux aura fait couler beaucoup d’encre et énervé plus d’un généalogiste.
Après la décision du Conseil général de faire payer, des actions se sont mises en place avec une pétition initiée par Bruno Rivet, qui a connu un fort succès. Dans la foulée, la Fédération Française de Généalogie a initié une procédure contre le département, procédure qui n’a malheureusement pas abouti.
Après la société civile généalogique en révolte et l’instance judiciaire, Jean-Claude Mignon, le président de l’Association généalogique de la Charente a vigoureusement interpelé les candidats politiques qui se présentaient aux élections du nouveau Conseil départemental. Ils ont promis, s’ils étaient élus, de revenir sur cet accès payant. Les urnes ayant tranché, la promesse a été respectée et depuis le 1er juillet la gratuité a été restaurée.
Que de combats, que d’énergie déployée pour faire comprendre que l’avancée démocratique voulue lors de la Révolution, permettant aux citoyens l’accès gratuit à leur mémoire, devait aussi être la règle quand les archives sont portées sur Internet ! Le principe se doit d’être étendu aux moyens modernes de communication. C’est aussi simple que cela.
Un seul département, le Calvados, fait encore de la résistance. Son système de payement est en panne pour l’instant. S’il pouvait le rester longtemps....
Jean François Pellan