P ... comme paléographie
Un des soucis du généalogiste est la lecture des actes ou, plus précisément, le déchiffrement des mots.
La paléographie est l'étude des écritures manuscrites. La règle veut que, plus une écriture est ancienne, plus la graphie des mots est difficile à appréhender. Mais, comme chaque règle, elle a ses exceptions : un curé du XVIe formant bien ses lettres et un officier d'état civil qui écrit comme un médecin, en 1920.
Le plus difficile est de lire le texte et non de le deviner. Les éléments les plus importants pour le généalogiste sont les noms et les prénoms contenus dans l'acte. Comme la graphie des noms propres a été fixée tardivement, l'exercice devient périlleux quand on part sur une mauvaise piste à cause d'une ou de plusieurs lettres mal comprises.
La paléographie est aussi un moyen de faire des rencontres : les associations de généalogie aident à lire les actes qui posent problème. On discute sur les mots. Parfois, l'acte est en latin, en allemand, en flamand, et il faut le traduire pour mieux le comprendre. Certaines associations organisent des cours de paléographie qui sont des moments d'apprentissage et de rencontres conviviaux.