K ... comme kilomètres
Qui a commencé ses recherches généalogiques il y a plus d'une quinzaine d'années, savait qu'il fallait organiser ses déplacements.
Soit il fallait suivre les pérégrinations de nos ancêtres de villages en villages, de mairies en mairies en fonction des jours et heures d'ouvertures d'icelles. Nous avions ainsi, par nos déplacements, un contact direct avec l'environnement de nos ancêtres : la place du village où se rassemblait la communauté villageoise, la petite église où ils sont allés à la messe et ont été baptisés et mariés, les chemins qui allaient aux champs qu'ils cultivaient...
Soit il fallait prévoir un déplacement aux archives Départementales où des archivistes disponibles apportaient de précieux conseils et les encore plus précieuses boites d'archives qui sont, pour le généalogiste, comme autant de cadeaux surprise. Mais la limitation journalière du nombre de cotes et l'activité chronophage de la lecture et de la découverte créaient une frustration obligeant à revenir encore et encore comme des drogués de la poussière de nos ancêtres.
Maintenant, les archives sont en ligne et on n'a plus à prévoir de déplacements voire de séjours sur les terres qui ont vu grandir nos aïeux. C'est dommage. Nos amis Québequois présents lors du dernier congrès à Poitiers, où ils étaient les invités d'honneur, le savent bien. Ils refont le voyage de retour, retraversent le vaste océan dans des conditions inimaginables pour leurs ancêtres pionniers. Ils ont une démarche de généalogiste : ils quittent le Nouveau Monde trépidant de la vie quotidienne pour le Vieux Continent où les décennies s'égrainent ; ils remettent leurs pas dans ceux d'avant.
Briqueloup 20/06/2016 14:27
Martine branchelot 13/06/2016 08:25
Martine brancheloy 13/06/2016 08:20