Notes sur « On descend tous de Charlemagne »
Voici ce qu’en dit l’intelligence artificielle :
La question de savoir si tous les Européens descendent de Charlemagne est un sujet fascinant qui mêle histoire, génétique et statistiques. Charlemagne, connu comme le père de l'Europe, a régné au début du Moyen Âge et a laissé une marque indélébile sur le continent européen. Sa descendance, à travers ses nombreux enfants légitimes et illégitimes, s'est étendue à travers l'Europe, créant un réseau complexe de lignées royales et nobles.
Cependant, la notion que tous les Européens descendent de Charlemagne n'est pas littéralement exacte, mais plutôt une manière de souligner à quel point nos arbres généalogiques sont interconnectés. En effet, des études génétiques ont montré que si vous êtes européen, il est très probable que vous ayez des ancêtres communs avec Charlemagne. Cela est dû au principe de l'expansion exponentielle des ancêtres : deux parents, quatre grands-parents, huit arrière-grands-parents, et ainsi de suite. À mesure que l'on remonte dans le temps, le nombre d'ancêtres potentiels dépasse rapidement la population totale de l'époque, ce qui signifie que les arbres généalogiques commencent à se replier sur eux-mêmes et que nous partageons beaucoup plus d'ancêtres communs que nous le pensons.
Les recherches de Peter Ralph et Graham Coop en 2013 https://journals.plos.org/plosbiology/article?id=10.1371/journal.pbio.1001555
ont révélé que tous les Européens sont effectivement descendants des mêmes personnes. En d'autres termes, toute personne vivante au IXe siècle qui a laissé des descendants est l'ancêtre de chaque Européen vivant aujourd'hui, y compris Charlemagne. Cela ne signifie pas que chaque Européen peut tracer sa lignée directement jusqu'à Charlemagne, mais plutôt que, statistiquement, il est presque certain que Charlemagne figure quelque part dans l'immense toile de leur ascendance.
Il est important de noter que ces conclusions sont basées sur des modèles mathématiques et des analyses génétiques qui prennent en compte la probabilité et la statistique. Les mouvements de populations, les guerres, les mariages, les migrations et d'autres facteurs historiques ont contribué à mélanger le patrimoine génétique de l'Europe de manière complexe. Ainsi, bien que nous ne puissions pas prouver de manière concrète que chaque individu européen descend de Charlemagne, la science nous indique que nous sommes tous connectés d'une manière ou d'une autre à ce personnage historique emblématique.
En conclusion, la descendance de Charlemagne est un exemple fascinant de la manière dont l'histoire et la génétique peuvent se croiser pour révéler les liens profonds qui unissent les peuples européens. Cela nous rappelle que, malgré la diversité des cultures et des histoires nationales, nous partageons un héritage commun qui remonte à des figures historiques comme Charlemagne.
Liens :
https://youtu.be/wXAydbyKD_4?si=9P3fJtqiVm31tilx
https://youtu.be/15Uce4fG4R0?si=m_PnURr1lz1Uj8Fz
https://www.nature.com/articles/nature.2013.12950
https://www.radiofrance.fr/franceinter/nous-descendons-tous-de-charlemagne-ou-presque-6620963
Selon https://theconversation.com/vous-etes-descendant-de-charlemagne-votre-voisin-aussi-127927
« Tous les Européens partagent un ancêtre commun qui aurait vécu il y a environ 600 ans. »
https://www.academie-lascours.fr/nous-descendons-tous-de-charlemagne/
https://www.lestracesdevosancetres.fr/du-trone-a-la-ferme-tous-descendants-de-charlemagne
Mais la statistique n’explique pas tout :
http://fournetmarcel.free.fr/charlemagne.htm
Il y a le contexte : Pendant longtemps, les règles sociales faisaient que l’on n'épousait pas n’importe qui, mais quelqu’un de son groupe social (homogamie). Cela fausse la statistique, car tous les hommes contemporains n’ont pas la même « chance » d’épouser une femme précise.
La généalogie n’est pas la génétique. Elle s’appuie sur des documents. Or les généalogistes savent que si on a de la chance on remonte au XVIe siècle et qu’avant, il n’y a que très peu de sources. Donc il existe 7 siècles d’inconnus, soit environ 28 générations entre les documents généalogiques les plus anciens et Charlemagne.
De plus, les documents généalogiques suivent le principe : Pater is est quem nuptiæ demonstrant est un adage de droit romain selon lequel le mari de la mère de l'enfant est présumé être le père de l'enfant. L'adage est lié au fait que, si l'identité de la mère de l’enfant est certaine (principe Mater semper certa est), il n'en est pas de même pour le père. Le principe « Pater is est » a pour but de pacifier les rapports sociaux : évacuant la recherche de la paternité, il permet à l'enfant d'avoir un père socialement accepté et désigné, et d'en hériter ; il permet corrélativement au père d'avoir un enfant à qui léguer son nom et son patrimoine.
La génétique et la généalogie se séparent sur ce point. Une femme sait-elle toujours qui est le père de son enfant : son mari, son amant, son violeur ? Si elle le sait, diffuse-t-elle cet information par des documents probants ?
En conclusion : la génétique et la statistique explique que l’ancêtre commun existe. Mais rien ne prouve qu’il soit Charlemagne ou un de ses descendants.